Blogs des vacanciers des Gites Sassone à Ajaccio
Les locataires des locations de vacances Gites Sassone à Ajaccio partagent leur vécu pour vous faire découvrir la corse et les gites à Alata, à proximité d’Ajaccio. Des vacances vue par les vacanciers.
Si vous désirez publier un blog sur vos vacances, envoyez votre texte et vos photos ou vidéos a l’adresse mail de Joseph Sassone (josephsassone20@gmail.com) et votre blog sera publier.
Le blog de Dominique Manenc
Séjour en Août 2018
A elle seule, la vue suffirait à combler ces deux semaines de vacances.
De cette terrasse de la maison d’Alata, le regard balaie le golfe d’Ajaccio, de la pointe de l’Isolella au port où les paquebots déversent au quotidien leurs milliers de touristes, pressés de se familiariser avec la ville natale de Napoléon ou, au choix, de son autre héros Tino Rossi. D’ici, un spectacle unique et permanent s’offre à nous avec en point d’orgue le vol des milans.
La nuit, les lumières de la ville amplifient ces instants de bonheur.
Mais bon, on est là pour découvrir et Joseph Sassone, propriétaire des lieux, connait sur le bout des doigts les trésors de son île. C’est décidé, nous inaugurerons le versant sportif du séjour par une balade dans l’arrière-pays. Vizzavona et ses cascades donc. Celle du “voile de la mariée” d’abord. Une bonne mise en jambes pour la suivante, la cascade des Anglais. Et ici le paradis se gagne au prix de quelques performances physiques incontournables (si l’on choisit d’y accéder depuis le col au lieu de la gare). On grimpe, on avale les sentiers de cailloux, on salue impérativement ceux qu’on croise ou qui, plus alertes, nous doublent pour enfin tremper les pieds, voire tout le reste, dans des piscines naturelles, décor idéal pour un pique-nique réparateur. Et d’autant plus mérité qu’on aura franchi sans le savoir cinq mètres du fameux GR20, réservé celui- là à d’autres pointures ….
Alors, histoire de souffler, les jours suivants, on s’offrira quelques pauses sur la plage du Paese di Lava et sur celle qui lèche les murs de la citadelle d’Ajaccio avant d’arpenter la ville pour se nourrir l’esprit. Dans le centre-ville, la maison de Napoléon Bonaparte vaut bien deux heures de rafraîchissement culturel, le temps d’identifier la nombreuse fratrie assurée d’échapper à la crise de l’emploi. Et si l’on est jeudi, la boucle sera bouclée dans la foulée avec la relève de la garde impériale assurée par une association de fans qui prépare déjà le 250ème anniversaire de la naissance de l’empereur. “Ce sera l’an prochain”, précise le préposé au service d’ordre dont les bras sont bardés de tatoos napoléoniens. “Et ça va durer six mois…..”
La Corse du nord nous tend les bras et la réserve de Scandola vaut bien de quitter le havre d’Alata une journée. De Sagone, le zodiac emporte une douzaine de personnes vers cette réserve naturelle, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et donc à approcher avec tact. Ici pas de plongée, interdit de taquiner le poisson ou de jeter l’ancre au pied des falaises rouges sur lesquelles les millénaires ont sculpté d’intrigantes orgues de barbarie basaltiques. Avec un peu de chance, on apercevra un balbuzard pêcheur ou une chèvre sauvage, rare habitante de ce maquis interdit à l’homme.
Sur le chemin du retour, on s’accroche aux poignées du bateau qui s’empresse d’atteindre les calanches de Piana et leurs étranges figures dessinées dans le granit rouge par le temps : une bergère, un cœur, un chien…. Une balade de quatre heures qui s’achève par une plongée dans les eaux marines cristallines avec masque et tuba indispensables pour lorgner la flore et la faune locales.
Allez, pour finir le séjour, on craquera pour une journée de farniente sur la côte qui mène aux îles Sanguinaires. Comme leur nom l’indique, elles se parent de reflets rougeâtres au coucher du soleil qu’il faut immortaliser du haut de l’une des tours génoises, jadis construites pour surveiller les assaillants. C’était il y a des lustres…..
Pour nous, c’est maintenant la dernière soirée et un dernier dîner face à la majestueuse baie d’Ajaccio baignée de lumières.
Un petit pincement au cœur et une grosse envie d’y revenir !
Dominique Manenc